Le centre historique et la fresque de via Emina

Ce village est situé à 650 m d’altitude, dans une vaste cuvette plate entourée de châtaigneraies, à 14 km de Cuneo, sur la route provinciale qui, en s’unissant à la SP20, mène au Col de Tende. Il fait partie de l’Unione montana delle Alpi Marittime.


Typologie Bâtiment

Époque Divers

Accessibilité Oui

Visitable Oui

Cette Commune est citée pour la première fois dans un diplôme de 1041 en tant que dépendance de l’Abbaye de Pedona. En 1364 elle passa sous la domination de la Maison de Savoie et ensuite elle fut concédée en fief aux Nicolis, seigneurs de Varallo, qui en rendirent célèbre le nom grâce au titre de Comtes de Robilant.

Robilante est depuis toujours un village dont la population devait émigrer pour se procurer de quoi vivre. La devise du village, peinte en-dessous d’une ancienne représentation de l’étendard, est “Fortunae Robur antecellit”, qui décrit bien cette situation. Jusqu’à l’ouverture de l’usine Buzzi Unicem, en 1965, et de la société pour la production du silicium, les moteurs de l’économie de la ville.

À l’heure actuelle on ne peut pas signaler des monuments historiques et architectoniques importants. Il s’agit toutefois d’un village riche en traditions grâce essentiellement à l’ « histoire populaire » d’une communauté rurale, qui suivait les rythmes des travaux agricoles et des fêtes religieuses. Hors de l’agglomération, le long de la route Montarosso, il y a l’établissement climatique, un organisme d’assistance et sanatorium fondé en 1928, à l’intérieur de l’ancien château des Comtes de Robilant. Une allée de via Emina héberge une petite fresque du XVe siècle. C’est l’œuvre la plus ancienne de Robilante : une terre cuite sur laquelle la Vierge et le Petit Jésus sont peints à fresque.

Conditions de visite

Visite libre.
Accès facile, par train ainsi que par la route, avec parkings sur la Piazza della pace e della resistenza.

Approfondir

Informations annexes

Bibliographie

  • Levico Andrea,Vermenagna e Roya Le valli delle meraviglie , Primalpe, Cuneo, 2007, pp. 96 100